La mobilité verte : l’électrique, l’hydrogène et le GNV en première ligne

Appelée également mobilité alternative, la mobilité verte est devenue une nécessité dans toutes les villes de France, d’Europe et du monde. Il en va de notre capacité à préserver l’environnement en changeant nos habitudes de transport et de déplacements. Parmi les solutions qui s’offrent à nous, le recours à l’électrique, à l’hydrogène et au GNV s’impose comme une solution des plus intéressantes.

La mobilité verte, qu’est-ce que c’est ?

La mobilité verte consiste à changer nos habitudes de déplacements à plusieurs niveaux, en commençant par le fait d’opter pour des modes de transport décarbonés. A savoir des modes de transport faiblement émetteurs de gaz carbonique voire n’en n’émettant aucune quantité dans l’atmosphère. En arrière-plan se trouve la nécessité d’endiguer le réchauffement climatique, de limiter l’augmentation de la température moyenne globale à +2°C. Et parmi les différents leviers qu’il est possible d’activer, celui du transport en est un de tout premier plan puisqu’on estime qu’il est responsable de plus de 35% des émissions totales de GES (gaz à effet de serre).

A cette pollution atmosphérique intense viennent s’ajouter des problèmes de santé publique, les particules fines rejetées par les moteurs thermiques étant responsables de plusieurs dizaines de milliers de décès dans le monde chaque année selon l’OMS.

L’organisation de la mobilité verte dans les villes s’appuie sur de nouvelles politiques de transport qui font la part belle à la facilité d’accès au transport en commun non polluant (métro, tram, train), mais aussi au déploiement de vélo en libre-service, d’aires de covoiturage, de mise en location de deux-roues électriques et la création de flottes de voitures électriques citadines en free-floating.

L’électrique, l’hydrogène et le GNV au service de la mobilité verte

Si les moyennes et grandes villes parviennent à offrir des solutions diverses de mobilité verte à leurs habitants, au niveau individuel en revanche, cela peut être plus complexe. Car sorti des grandes agglomérations, l’offre en transport en commun se raréfie, exit dans bien des cas les deux-roues et quatre-roues en libre-service. C’est pour cette raison que l’électrique et l’hydrogène ont une sérieuse carte à jouer. Les propriétaires de voitures à moteur thermique tel que l’essence et le diesel ont tout à gagner à s’orienter vers des modèles de véhicules hybrides ou 100% électrique.

La voiture hybride fonctionne en embarquant deux motorisations : une motorisation thermique essence pour les déplacements à plus de 50km/h et une motorisation électrique alimentée par une pile à hydrogène pour les déplacements en-dessous de 50km/h. Le bilan carbone est de fait bien meilleur que celui d’un véhicule diesel, les moteurs hydrogène n’émettant que de la vapeur d’eau. Quant à la voiture 100% électrique, elle n’émet aucune quantité de GES dans l’atmosphère.

Au côte de l’électrique et de l’hydrogène, il est également possible de limiter son impact environnemental en faisant le choix d’une motorisation GNV – Gaz Naturel Véhicule-. Les motorisations GNV émettent 25% de CO2 en moins qu’un moteur diesel et 95% de particules fines en moins.